Ce document donne un aperçu de la recherche sur les considérations environnementales dans les programmes d’alimentation scolaire et une synthèse des évaluations de deux programmes d’alimentation scolaire (U.S. National School Lunch Program et Portugal) en mettant l’accent sur leurs impacts environnementaux.
Le document conclut que des estimations de l’impact environnemental des programmes d’alimentation scolaire sont nécessaires pour concevoir des menus et formuler des recommandations politiques qui, à leur tour, peuvent réduire leur impact environnemental et aider les élèves à développer des préférences alimentaires alignées sur des modèles diététiques durables. Des études peuvent être réalisées pour mieux éclairer la mise en œuvre des différents éléments des nouvelles normes.
Les stratégies suivantes ont été jugées utiles :
💰 Les incitations financières, y compris l’approvisionnement en denrées alimentaires locales, pourraient encourager les districts scolaires à proposer moins souvent de la viande de bœuf et à offrir des repas à base de plantes dans les menus de l’école.
Les programmes scolaires qui mettent l’accent sur la culture alimentaire (cuisine, jardinage, etc.) et les campagnes de marketing pourraient faire en sorte que les changements de menu soient bien accueillis par les élèves.
🫛 L’approvisionnement saisonnier et local en repas scolaires à base de plantes, fondé sur des pratiques de production respectueuses de l’environnement, telles que la production alimentaire biologique et l’agroécologie, peut être bénéfique pour l’environnement, l’économie et la société.
des avantages en termes de durabilité.
🧑🍳 Enfin, l’introduction progressive de repas scolaires à base de plantes, l’attention portée à l’assaisonnement, à la dénomination et à l’esthétique des repas à base de plantes, ainsi que la formation du personnel de cuisine à la préparation de repas à base de plantes sont autant de stratégies qui peuvent être utilisées pour surmonter les obstacles potentiels à la mise en œuvre.
Cet article a été publié dans une lettre d’information réservée aux membres du Groupe de pratique en diététique de la nutrition végétarienne de l’Académie de nutrition et de diététique et est partagé avec l’autorisation de l’auteur. L’auteur, Christine McCullum-Gomez, PhD, RDN, est une consultante en alimentation et nutrition basée à Bogota, en Colombie. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences nutritionnelles de l’université de Cornell, avec des mineures en évaluation de programmes et en politique publique. Ses recherches et son expérience professionnelle portent sur la sécurité alimentaire et les systèmes alimentaires durables. Le Dr McCullum-Gomez est rédacteur en chef et membre du comité de rédaction du Journal of Hunger & Environmental Nutrition. Elle est également présidente élue du Global Member Interest Group (GMIG) de l’Academy of Nutrition and Dietetics.