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Le problème de la concentration et du pouvoir croissants des entreprises dans le système alimentaire mondial

Clapp J. Le problème de la concentration et du pouvoir croissants des entreprises dans le système alimentaire mondial. Nourriture naturelle. 2021/06/03

En rapport avec:

Diététiciens-Nutritionnistes intéressés par l’influence du pouvoir des entreprises sur le système alimentaire.

Question:

Cette « perspective » est un commentaire sur les impacts de la concentration des entreprises sur le système alimentaire et propose des mesures qui peuvent être prises pour faire face à cette concentration.

Conclusion pour la pratique de la nutrition :

La concentration corporative des entreprises agroalimentaires dans le secteur des semences et de l’agrochimie dépasse la barre des 60 % de ce que les analystes économiques considèrent comme très concentré. Bien que cela étouffe la concurrence et augmente les prix, l’auteur souligne également que cette concentration du pouvoir peut avoir d’immenses implications pour l’équité, la durabilité et la participation démocratique. Au lieu de considérer l’alimentation comme un bien public ou un « droit », l’objectif des grandes entreprises est l’intérêt à court terme des actionnaires. L’auteur suggère également qu’en plus des quatre entreprises mondiales dominantes d’intrants agricoles, une dynamique similaire se produit parmi les grandes entreprises alimentaires dans les secteurs des aliments transformés, du commerce des matières premières et de la vente au détail de produits alimentaires.

L’auteur précise que ces grandes entreprises peuvent façonner la dynamique du marché, les voies de la technologie et de l’innovation, ainsi que les programmes politiques. Les stratégies décrites pour lutter contre le pouvoir des entreprises comprennent : des politiques de concurrence plus fortes et plus larges, un soutien accru du secteur public à divers systèmes alimentaires et la limitation de l’influence des entreprises sur les processus politiques. Au minimum, l’auteur suggère qu’une plus grande transparence et une plus grande recherche sont nécessaires pour comprendre le problème et développer des mesures efficaces pour y remédier.

Enfin, l’auteur note que la société civile a exprimé des inquiétudes quant au fait que l’ordre du jour du sommet des systèmes alimentaires des Nations Unies de 2021 ne se concentre pas suffisamment sur les implications de cette concentration.

Résumé:

Quelles sont les conséquences potentielles lorsqu’un nombre relativement restreint de grandes entreprises en viennent à dominer les marchés au sein du système alimentaire mondial ? Cette perspective examine les implications de la concentration et du pouvoir des entreprises dans l’industrie mondiale des semences et de l’agrochimie, un secteur qui s’est davantage consolidé ces dernières années. Il décrit les voies par lesquelles les entreprises concentrées dans ce secteur ont le potentiel d’exercer un pouvoir plus large dans les systèmes alimentaires – à la fois directement et indirectement – de manière à avoir une incidence sur les résultats du système alimentaire. Plus précisément, les entreprises concentrées peuvent façonner les marchés, façonner les programmes de technologie et d’innovation et façonner les cadres politiques et de gouvernance. Cette perspective montre qu’une série de mesures sont nécessaires pour garantir que la concentration et le pouvoir des entreprises ne compromettent pas les objectifs clés des systèmes alimentaires, tels que des moyens de subsistance équitables, la durabilité et une large participation à la gouvernance des systèmes alimentaires. Il s’agit notamment de mesures visant à renforcer les politiques de concurrence, à renforcer le soutien du secteur public à divers systèmes alimentaires et à limiter l’influence des entreprises dans le processus politique.

Détails des résultats :

La concentration des entreprises par six entreprises agroalimentaires mondiales est une préoccupation depuis le début des années 2000, et depuis lors, l’industrie des intrants agricoles est devenue dominée par quatre grandes entreprises (Bayer, Corteva, ChemChina-Syngenta et BASF); ils contrôlent environ 70 % du marché mondial des pesticides et environ 60 % du marché mondial des semences. En outre, la concentration s’est intensifiée à mesure que l’intégration des activités est également devenue verticale (par exemple, lorsque des semences sont développées pour fonctionner avec des herbicides spécifiques – qui appartiennent tous deux à la même société).

L’auteur décrit trois façons dont les entreprises exercent leur pouvoir et ont un impact sur les résultats du système alimentaire. Premièrement, en façonnant la dynamique du marché. Les stratégies visant à maximiser les profits peuvent augmenter les prix, nuire à l’environnement, saper les moyens de subsistance des petits producteurs et limiter les choix de produits (par exemple, sur certains marchés américains, l’accès à des semences non génétiquement modifiées pour certaines cultures est de plus en plus difficile et la protection de la propriété intellectuelle limite la capacité des agriculteurs à conserver les semences). De plus, ces sociétés influencent considérablement les conditions de travail et la rémunération du travail, contribuant à la baisse des salaires et aux pertes d’emplois.

Deuxièmement, les entreprises façonnent les programmes de technologie et d’innovation. Alors que les entreprises peuvent faire valoir qu’elles ont besoin de consolidation afin d’allouer plus de fonds à la recherche et au développement, l’auteur soutient que les marchés concentrés peuvent également limiter l’innovation, en particulier lorsqu’ils entraînent des barrières à l’entrée plus élevées pour d’autres entreprises. L’auteur soutient également qu’il faut prêter attention à qui profite de l’innovation. Les entreprises investissent souvent dans des innovations qui génèrent des bénéfices plutôt que dans le développement de technologies qui pourraient profiter aux petits producteurs, en particulier dans les pays en développement. En outre, les « verrouillages » pour les utilisateurs (par exemple, des semences génétiquement modifiées spécifiques utilisées avec des herbicides spécifiques tels que le glyphosate) peuvent avoir des conséquences environnementales et sociales néfastes. Cette situation est aggravée par le fait que les gouvernements ont réduit leur rôle auparavant important dans le parrainage de la recherche agricole. De plus, si les entreprises actuelles dominent les plateformes agricoles numériques à venir, cela pourrait intensifier les « verrouillages », accroître le pouvoir de marché et potentiellement limiter les droits et l’accès des agriculteurs aux données, y compris les leurs.

Troisièmement, les entreprises façonnent l’agenda politique et les cadres de gouvernance par le biais du lobbying, des campagnes de relations publiques et du parrainage de la recherche. Ils peuvent également influencer les politiques par le biais du « pouvoir structurel » (par exemple, lorsque les gouvernements peuvent être réticents à promulguer des politiques et des mesures réglementaires si les entreprises quittent le pays et prennent des emplois avec elles).

L’auteur propose diverses stratégies pour réglementer et créer une répartition plus équitable du pouvoir dans les systèmes alimentaires. Premièrement, des politiques de concurrence plus fortes et plus larges sont nécessaires pour se concentrer au-delà des impacts (souvent employés) sur les prix. Les politiques de concurrence doivent examiner plus largement comment les impacts peuvent affecter la société, en veillant à ce que les politiques publiques ne soient pas sapées dans les domaines de la réglementation environnementale, sociale, du travail et de la santé. Une coordination internationale est également nécessaire pour que les entreprises ne se déplacent pas vers d’autres juridictions avec des réglementations plus faibles.

Deuxièmement, l’auteur plaide pour un soutien accru du secteur public aux systèmes alimentaires diversifiés. Cela peut se produire au moyen d’une implication du gouvernement dans l’innovation en recherche et développement qui n’est pas uniquement motivée par le profit et qui se concentre sur l’agroécologie, la durabilité et l’accessibilité. Les objectifs devraient inclure la réduction des blocages technologiques et l’élargissement des choix pour les producteurs. L’auteur suggère également que les gouvernements renforcent le soutien aux infrastructures de production, de transformation et de distribution afin de profiter aux petites et moyennes entreprises – en promouvant la diversité, la durabilité et l’innovation tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. La collecte de données et les programmes visant à garantir l’accès du public aux données doivent également être soutenus.

La troisième mesure proposée consiste à renforcer les politiques visant à limiter l’influence des entreprises sur les processus politiques, y compris les politiques réglementaires, la recherche scientifique et le discours public. Enfin, l’auteur plaide pour la création d’espaces où les décideurs politiques, les producteurs et la société civile peuvent s’engager de manière significative afin de favoriser une politique et un gouvernement équitables et démocratiques, ainsi que de garantir les droits des travailleurs du système alimentaire et le droit à l’alimentation.

Intérêt supplémentaire :

Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires 2021 https://www.un.org/en/food-systems-summit

Conflit d’intérêts/Financement :

L’auteur ne déclare aucun intérêt concurrent.

Auteur correspondant : jclapp@uwaterloo.ca

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