FrontièresLa philosophie de l’Institut est que « toute recherche est au service de l’humanité ». La recherche est le produit d’un investissement de la société et, par conséquent, ses fruits doivent être restitués à tous, sans frontières ni discrimination, au service de la société de manière universelle et transparente. C’est pourquoi Frontiers offre un accès libre et gratuit en ligne à toutes ses publications de recherche ». A partir du rapport « Frontières 2021 ils abritent désormais 139 revues gérées par la communauté dans 1 165 disciplines universitaires.
- Frontiers in Sustainable Food Systems (Frontières des systèmes alimentaires durables) offre transparence, dynamisme et diversité à son public par le biais de ses publications. Les rédacteurs en chef spécialisés Elliot Barry, Barbara Burlingame et leur équipe veillent à ce que les articles soient fondés sur des données probantes et examinés par des pairs avant d’être publiés.
Date limite de soumission de l’extension des manuscrits : 01 mai 2023 :
L’humanité dans l’Anthropocène est confrontée à d’énormes défis en termes de (a) une population mondiale de 8 milliards aujourd’hui et de 10 milliards prévue pour 2080 ; (b) l’impact de l’homme sur la biodiversité et le changement climatique ; et (c) la nécessité d’un système de soins de santé durable. Pourtant, l’humanité dispose également de connaissances, de technologies et d’outils puissants pour relever ces défis : (a) les révolutions convergentes et mutuellement bénéfiques des biotechnologies et des technologies de l’information ; et – en dépit des lacunes qui subsistent – (b) les progrès réalisés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. (b) la coopération internationale croissante dans les domaines de la science, de l’économie et de la politique (comme en témoignent le développement et la distribution du vaccin COVID).
La nutrition se trouve à la fois à l’avant-garde et au centre de ces possibilités d’améliorer la santé humaine, animale et planétaire en facilitant (a) l’approvisionnement durable des populations en denrées alimentaires et en aliments pour animaux à l’échelle mondiale ; (b) la nutrition personnalisée et de précision pour améliorer la santé individuelle ; et (c) libérer la richesse des bioactifs naturels. La nutrition doit permettre de maintenir la vie humaine, d’améliorer la santé et de contribuer à la prévention des maladies. La nutrition devrait en outre prolonger l’espérance de vie des êtres humains dans la perspective de l’allongement de la durée de vie (« non seulement ajouter des années à la vie, mais aussi de la vie aux années ») et améliorer le bien-être des individus. Ce faisant, elle devrait utiliser durablement les ressources planétaires et minimiser l’impact irréparable sur l’environnement et le climat.
Pour répondre à ces défis apparemment écrasants, voire contradictoires, la science de la nutrition est en train de (i) progresser vers une science des systèmes translationnels en apportant un soutien : (ii) un système alimentaire durable « de la ferme à la table » ; (iii) un système de soins de santé efficace et abordable ; et (iv) les stratégies nutritionnelles et diététiques adaptées aux différentes ethnies, aux consommateurs et aux groupes de patients. Un système alimentaire durable nécessite une meilleure exploitation du règne végétal pour les macronutriments, en particulier les protéines d’origine animale, ainsi que pour les micronutriments et les composés bioactifs. Des soins de santé efficaces mais abordables signifient l’inclusion de la nutrition (médicale, clinique) et de la prévention en complément de la réparation et de la guérison pharmaceutiques. Une nutrition sur mesure nécessite des études cliniques translationnelles et comparables avec des sujets profondément phénotypés, représentatifs des groupes de population.