Citation : Chaplin-Kramer, R., Neugarten, R.A., Sharp, R.P. et al. Mapping the planet’s critical natural assets. Nat Ecol Evol (2022). https://doi.org/10.1038/s41559-022-01934-5
En tant que professionnel de la nutrition, cette étude peut vous aider à démontrer comment la conservation de la nature peut contribuer au bien-être de l’homme et à cartographier les lieux – terres et eaux – qui sont essentiels pour fournir de nombreux avantages de la nature aux communautés voisines, comme la nourriture, l’eau douce et la protection contre les ondes de tempête ou les inondations. Utilisez les cartes pour les zones dans lesquelles vous travaillez afin d’établir des priorités pour les points chauds de la sécurité nutritionnelle.
Selon l’étude, la conservation de 30 % des terres émergées et de 24 % des zones marines permettrait de maintenir 90 % du montant total de ces avantages pour les populations. En outre, ces « actifs naturels essentiels » procurent des avantages disproportionnés à un pourcentage énorme de la population mondiale – plus de 6 milliards de personnes dans le monde – en fournissant des services tels que la régulation de la qualité de l’eau, la protection des côtes, l’atténuation des inondations, la pêche, le fourrage pour les animaux de pâturage, et bien d’autres.
« Tous les habitants de la planète bénéficient de la nature », a déclaré Becky Chaplin-Kramer, auteur principal de l’étude et chercheur principal à l’université du Minnesota. « Ce qui est frappant, c’est le nombre de personnes qui bénéficient d’une proportion relativement modeste de la superficie totale des terres et des océans de notre planète. Si nous pouvons sauvegarder ces zones par le biais de divers mécanismes de conservation qui continuent à permettre les types d’utilisation qui les rendent si précieuses, y compris la conservation autochtone et locale, nous pouvons garantir que ces avantages se poursuivront dans les années à venir. »
Cette recherche ne constitue pas seulement l’ensemble le plus complet d’avantages de la nature pour l’homme jamais cartographié, mais l’approche qui a été développée peut être adaptée à des échelles de prise de décision nationales ou infranationales et, surtout, peut et doit être complétée par la contribution des populations locales. « Les cartes mondiales peuvent fournir une vue d’ensemble, qui peut révéler des modèles à grande échelle, mais il faut un contexte local pour leur donner un sens et prendre des décisions pour leur mise en œuvre », explique Mme Chaplin-Kramer. « En fin de compte, nous espérons que ces informations pourront être utilisées parallèlement à d’autres valeurs diverses de la nature, notamment les valeurs intrinsèques des espèces. Reconnaître la façon dont chacun d’entre nous bénéficie de la nature et en dépend peut contribuer à créer une adhésion durable à la conservation. »
Adapté du communiqué de presse de Conservation International .